Le réseau fluvial est un atout logistique pour les agro-industries. Il draine la production des zones céréalières les plus importantes d’Europe vers les ports maritimes ou les industries de transformation.
Historiquement utilisé pour le transport des céréales, le fluvial est de plus en plus utilisé pour les produits transformés (sucre, huile alimentaire, alimentation animale…) ou dont l’usage est appelé à être transformé (graines oléagineuses).

La filière agroalimentaire suit une tendance positive depuis une quinzaine d’année.
Après avoir enregistré une croissance à deux chiffres en 2018, cette filière reste sur une dynamique similaire avec une progression de +15,5% en t.km (à près de 2,3 milliards de t.km), soit 14,4 millions de tonnes transportées au total (+11,1% en volume). Ces résultats s’inscrivent dans la continuité d’une fin de campagne céréalière positive et d’une nouvelle campagne qui se poursuit sur une croissance notable.

Les atouts du fluvial

Le transport fluvial offre de nombreux atouts pour l’industrie agro-alimentaire :

  • 232 silos répartis sur le réseau fluvial : près de 2/3 du territoire de la collecte céréalière irrigué.
  • Cales adaptées à la taille des lots.
  • Optimisation logistique des flux d’exportation ou industriels.
  • Excellente traçabilité des lots (système d’information et capacité d’emport des unités fluviales de 300 à 4000 tonnes).
  • Maintien en qualité des produits (peinture alimentaire, couverture mobile évitant la freinte).

Un conditionnement varié

Toute denrée agro-alimentaire (oléagineux, proléagineux, produits céréaliers) peut être transportée non conditionnée en vrac ou conditionnée en big bag, pré-élingué, conteneurs ou cuves.

VNF accompagne la filière

Voies navigables de France est partenaire de France Agrimer, l’établissement national des produits de l’agriculture et de la mer, qui représente les intérêts des producteurs, notamment céréaliers.
VNF soutient cette filière historique du transport fluvial en maintenant la qualité de service et la fiabilité des infrastructures, et en accompagnant chargeurs et transporteurs grâce à des leviers financiers tels que le PARM (Plan d’Aide au Report Modal) et le PAMI (Plan d’Aide à la Modernisation et à l’Innovation) dédié au renouvellement et à la modernisation de la flotte fluviale.

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