Agir pour le maintien des équilibres écologiques

VNF, un acteur engagé dans la préservation de la biodiversité et de la ressource en eau

L’infrastructure confiée par l’État à Voies navigables de France, composée de rivières et de canaux navigables, est tout à la fois une infrastructure de transport, un réservoir de vie, et un outil de préservation de la ressource en eau.

Préserver les espèces et les milieux humides

Au-delà de l’importance d’économiser la ressource en eau dans un contexte de réchauffement climatique, VNF engage de nombreuses actions de préservation des espèces et des milieux humides pour concourir au maintien de la biodiversité sur et autour des voies d’eau. Son réseau est en effet connecté avec de grands réservoirs de biodiversité, parcs nationaux et régionaux, zones humides, zones Natura 2000… Les réservoirs d’eau participent à la biodiversité locale, les berges, les dépendances vertes, les bras morts, etc….

A ce titre, la protection et le développement de la biodiversité fait partie intégrante des pratiques de l’établissement.

En milieu aquatique, les espèces piscicoles doivent pouvoir se déplacer librement pour rejoindre leurs abris, s’alimenter, se reproduire… et accomplir ainsi leur cycle biologique. L’existence d’obstacles physiques est le principal facteur de régression des grands poissons migrateurs. C’est pourquoi VNF s’est engagé dans un programme de restauration de la continuité écologique. Différentes solutions sont déployées :

  • création de passes à poissons sur chaque barrage reconstruit et également sur de nombreux ouvrages existants (plus d’une soixantaine de barrages aujourd’hui équipés) ;
  • adaptation des ouvrages pour les rendre franchissables par les poissons ;
  • préservation des réserves de biodiversité et notamment des annexes alluviales, qui possèdent une capacité d’accueil intéressante pour la faune piscicole.

Privilégier le génie écologique pour l’entretien et la restauration des berges…

Par ailleurs, VNF réalise un travail de fond visant à renforcer les berges, afin de lutter contre l’érosion et de maintenir ainsi de bonnes conditions de navigation. Pour entretenir et/ou restaurer les berges de son réseau, VNF privilégie autant que possible le génie écologique, c’est-à-dire l’utilisation de techniques végétales permettant de reproduire les caractéristiques d’une berge naturelle. En créant des zones d’abri et de refuge ou des zones d’ombre et de lumière, ces techniques sont bénéfiques pour la faune et la flore. VNF s’attache également à reconstruire des habitats naturels menacés, voire disparus.

D’un point de vue paysager, les berges restaurées se fondent parfaitement dans le milieu naturel. Ces techniques de restauration ont notamment été mises en œuvre, depuis début 2000, par la Direction territoriale Nord-Est, pionnière en la matière, qui a depuis obtenu la certification ISO 14001 pour la protection et la restauration des digues et des berges. De même, l’entretien et le renouvellement des plantations d’arbres sur les rives favorisent l’ombrage des canaux et la réduction de l’évaporation en période de forte chaleur, phénomène pouvant atteindre 5 % des pertes en eau.

… et maîtriser l’impact des activités sur la qualité de l’eau

En parallèle, VNF met tout en œuvre pour maîtriser l’impact de ses activités sur la qualité de l’eau, qu’il s’agisse des opérations de chômage et de dragage, de l’utilisation des produits phytosanitaires ou de la gestion des déchets. La maîtrise des impacts sur la qualité de l’eau fait partie des critères fixés pour évaluer la performance environnementale des différentes activités de l’établissement.

Focus : quelques actions de protection des milieux naturels et de la biodiversité

La restauration des berges et zones humides en génie écologique

  • Savoir-faire interne important ;
  • Contribution au financement du centre de ressource “Génie écologique” de l’OFB via le CILB ;

L’entretien raisonné du réseau

  • Politique zéro Phyto ;
  • Mise en place des plans de gestion différenciée des dépendances vertes à déployer sur l’ensemble du territoire mais difficultés liées aux manque de moyens vue l’ampleur ;

Le programme de rééquilibrage du lit de la Loire

La régénération des alignements d’arbres (Canal du Midi)

La contribution au Plan national d’actions “France terre de pollinisateurs”

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