Le bassin Rhône Saône : 1er bassin français pour la croisière fluviale

Depuis plus de 20 ans, Voies navigables de France mène une politique volontariste de développement de l’activité des paquebots fluviaux qui a permis de hisser le bassin Rhône-Saône au premier rang des destinations françaises de croisières fluviales.

Une filière en croissance et au potentiel encore important

 

De 4 paquebots en 1998, la flotte est passée à 26 unités en 2015. Après un léger recul dû aux attentats, la flotte est de nouveau en croissance et atteint 24 unités en 2019.

Traditionnellement de 110m de long, certains bateaux atteignent aujourd’hui 135m de long et peuvent accueillir jusqu’à 190 passagers (et jusqu’à 40 membres d’équipage).

 

Le produit des croisières fluviales en Rhône-Saône se vend bien à l’étranger, notamment les destinations Bourgogne et Provence, et le potentiel reste encore très important. En 2018, le nombre de passagers a été estimé à 90 000 croisiéristes, dont 75% étrangers. Si la clientèle américaine est le 1er marché, la clientèle européenne est très présente, en particulier allemande. La clientèle chinoise commence à découvrir le marché français de la croisière.

L’axe Rhône-Saône : un linéaire de plus de 500 km avec 32 sites d’escale gérés par 2 gestionnaires dans le cadre d’un partenariat constructif

 

Le bassin est navigable entre Saint-Jean-de-Losne au Nord et Port-Saint-Louis-du-Rhône au Sud, soit plus de 500 km navigables sur le Rhône et la Saône.

32 sites d’escale proposant 70 places sont disponibles pour les escales des paquebots.

 

Voies navigables de France et la Compagnie Nationale du Rhône, gestionnaires de ces sites, mènent une politique commune depuis 2001, dans le cadre d’un partenariat constructif, qui se traduit notamment par : un plan d’investissement commun, une tarification des escales identique et leur gestion avec l’application Gescales, un travail avec les collectivités pour la mise en place de services à terre. Début 2019, VNF a repris en gestion les appontements réalisés par la métropole de Lyon en accord avec celle-ci.

 

Voies navigables de France poursuit ses investissements pour accueillir au mieux les paquebots fluviaux :

En matière d’appontement, l’établissement a aménagé en 2017 un appontement au pied du Musée Confluence à Lyon qui permet d’accueillir simultanément deux paquebots fluviaux de 135m et des bateaux promenades. D’autres projets sont en cours en partenariat avec les collectivités accueillantes : Tournus, Villefranche-sur-Saône ou Port-Saint-Louis par exemple.
En matière de services, Voies navigables de France porte une attention particulière à la réduction des nuisances en participant avec les collectivités à la mise en place de bornes électriques haute-puissance pour l’alimentation des bateaux en escale.

Des retombées économiques importantes pour les territoires

 

Les croisiéristes visitent les villes d’escale et des excursions leur sont proposées dans un rayon d’une heure de route.

Les croisières haut de gamme proposées sont génératrices de fortes retombées économiques directes et indirectes. Les excursions, les dépenses techniques et d’approvisionnement effectuées par les opérateurs, les dépenses des passagers dans les commerces… sont autant de retombées économiques pour les territoires. Elles s’élèvent à plus de 140 millions d’euros en 2017 (estimation) soit 62% des retombées totales du tourisme fluvial sur le bassin.

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